Faut-il démonter les portes, moquettes, lino, plinthes et autres supports avant un traitement de destruction d’odeurs ?

Lors d’un sinistre ou d’une imprégnation olfactive importante, la question du démontage des moquettes, portes, plinthes, lino ou textiles revient souvent.
Avec nos protocoles, le démontage est rarement nécessaire : nous obtenons, dans la majorité des cas, une destruction d’odeurs complète sans dépose des supports.
Cependant, lorsque des matériaux sont profondément imprégnés ou dégradés (plinthes, sols, parquets, sous-couches, doublages), une dépose localisée peut s’imposer pour accéder au support brut et assurer une neutralisation en profondeur.
Chaque situation fait l’objet d’un diagnostic olfactif et technique précis (type d’odeur, porosité, niveau d’imprégnation).

Odeurs d’hydrocarbures / fioul

Les hydrocarbures génèrent des COV extrèmement volatiles, très persistants et s’infiltrent dans les supports poreux.
Nos protocoles traitent l’air intérieur, les surfaces et les matériaux en place, sans dépose systématique.
En cas de zones lourdement imbibées, nous appliquons des formulations spécifiques et décidons, si besoin, d’une dépose ciblée.
• Formulations biodégradables, non corrosives, non toxiques — adaptées aux environnements sensibles.


Odeurs de tabac et de cannabis

La nicotine, les goudrons et certains terpènes s’accrochent aux murs, plafonds et textiles. Nos protocoles de neutralisation moléculaire décomposent ces composés sans démontage des moquettes ou tissus dans la majorité des cas. Si un support brut se révèle saturé, une dépose locale peut être décidée après diagnostic.
• Focus : qualité de l’air intérieur et traitement des supports poreux.


Odeurs d’urine animale (chats, chiens, rongeurs)

Les molécules d’ammoniac et d’urée peuvent imprégner plinthes, planchers, sous-couches. Après localisation précise (détection optique, humidimètre, tests enzymatiques), nos protocoles privilégient une destruction d’odeurs sans démontage lorsque les supports restent accessibles et traitables.
Important : si les supports bruts (plinthes, sols, parquets, isolants) sont fortement imbibés, une dépose partielle (portes, moquettes, lino, textiles) peut être nécessaire pour atteindre le matériau contaminé et assurer une neutralisation complète.

Odeurs post-mortem / putréfaction

Les odeurs post-mortem (décomposition) libèrent des composés organiques volatils très puissants et complexes. Nos protocoles commencent par une cartographie des sources (localisation des fluides, évaluation de la porosité, zones affectées). Lorsque les supports ne sont pas atteints en profondeur, nous réalisons une destruction d’odeurs sans travaux lourds.
Si des éléments structurels sont imbibés (planchers, plinthes, doublages, mobiliers), une dépose localisée est indispensable pour traiter le support brut et obtenir une neutralisation totale.


Odeurs d’humidité, de renfermé ou de moisissures

Consécutives à un dégât des eaux, une infiltration ou une mauvaise ventilation, ces odeurs résultent d’une colonisation de micro-organismes dans les supports poreux. Nos protocoles débutent par un diagnostic hygrométrique. Si les matériaux restent sains, la destruction d’odeurs se fait sans démontage (traitement de l’air + surfaces + supports).
Lorsque des revêtements ou matériaux bruts (plinthes, doublages, planchers, isolants, etc.) sont dégradés ou contaminés par l’humidité ou les moisissures, une dépose ciblée s’impose.
Cette étape permet d’accéder au support d’origine, de procéder à un séchage technique pulsé et à un traitement de contact sur les zones touchées.
Ce n’est qu’après cette phase de remise en état que peut être engagé le traitement de l’air ambiant, afin de neutraliser l’odeur résiduelle, souvent aussi marquée que la contamination initiale.



Dans la majorité des cas, nous obtenons une destruction d’odeurs sans démontage. Nous décidons d’une dépose partielle uniquement si des supports bruts sont profondément imprégnés ou dégradés.
Nos formulations sont biodégradables, non toxiques et non corrosives.
Un contrôle olfactif final est réalisé en présence des parties.
Intervention moyenne : 3 à 5 jours selon la surface et l’imprégnation.

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