Peut-on obtenir un rapport d’intervention après une prestation de destruction d'odeurs ?

Oui, un rapport d’intervention peut être fourni sur demande préalable.
Ce document, très utile dans les contextes d’assurance, d’expertise, de gestion locative ou de copropriété, apporte une traçabilité technique complète du traitement réalisé.
Il atteste de la nature des opérations effectuées, des zones traitées et des résultats du contrôle olfactif final, réalisé en présence des parties concernées.

Le rapport doit être demandé avant l’intervention, lors de l’établissement du devis, afin d’être adapté à la finalité administrative, réglementaire ou assurantielle souhaitée.

Contenu possible d’un rapport d’intervention :
Selon la nature du sinistre et le type d’odeur traité, le rapport peut inclure :
  • la cartographie des zones contaminées et des surfaces traitées,
  • les protocoles techniques et formulations utilisées,
  • les résultats du contrôle olfactif et des mesures de qualité de l’air,
  • des recommandations techniques post-traitement si nécessaire.

Odeurs d’hydrocarbures ou de fioul

Pour les sinistres au fioul ou liés à des hydrocarbures, le rapport peut mentionner la cartographie des zones contaminées, la nature des supports traités, les formulations utilisées et les résultats du contrôle olfactif.
Ce document permet d’appuyer un dossier d’assurance ou une expertise contradictoire, lorsque la preuve d’une neutralisation complète des COV pétroliers est requise.

Odeurs de tabac et de cannabis

Dans le cadre d’une remise en conformité d’un logement ou d’un local professionnel, un rapport sur demande peut être établi pour attester de la décontamination olfactive réalisée.
Il précise les supports traités (murs, plafonds, moquettes, mobiliers), les protocoles de neutralisation moléculaire employés et le résultat du contrôle final.
Ce document peut être transmis à une agence immobilière ou un propriétaire bailleur.

Odeurs d’urine animale (chats, chiens, rongeurs)

Lorsqu’un rapport est demandé, il décrit la localisation des zones traitées,  la méthodologie de détection (tests enzymatiques, imagerie optique) et le protocole adopté.
Il mentionne également si un démontage partiel ou une dépose localisée des supports a été nécessaire.
Ce document est utile notamment en cas de litige locatif ou de constat d’assurance.

Odeurs post-mortem et putréfaction

Dans le cadre d’un sinistre post-mortem, un rapport technique détaillé peut être établi à la demande d’un expert judiciaire ou d’assurance.
Il comprend la cartographie des zones contaminées, la description du protocole de décontamination, les mesures de sécurité biologique appliquées et le résultat du contrôle olfactif final.
Ce document sert de preuve de conformité et de traçabilité pour les tiers concernés.

Odeurs d’humidité, de renfermé et de moisissures

Après un dégât des eaux ou une infiltration, un rapport sur demande peut inclure les résultats du diagnostic hygrométrique, les zones assainies et les actions de neutralisation mises en œuvre.
Il peut également mentionner les recommandations techniques (séchage, ventilation, contrôle d’humidité) nécessaires à la stabilisation du milieu.
Ce type de document apporte une traçabilité utile aux syndics et assureurs dans les démarches de gestion de sinistres.


Un document sur demande, à valeur technique et réglementaire
Le rapport d’intervention BST AERO est un document technique non systématique, établi uniquement sur demande préalable lorsqu’une traçabilité formelle est nécessaire (expertise, assurance, gestion locative…).
Il atteste de la méthodologie appliquée, du respect des protocoles techniques et de la qualité de l’air rétablie.

Le rapport d’intervention constitue ainsi une preuve technique fiable, conforme aux exigences des experts et gestionnaires.
Il n’est pas systématique mais toujours disponible sur demande préalable.

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