Une odeur d’urine de chats persistante peut rendre un logement invivable… mais aussi invendable ou impossible à relouer.
Même après plusieurs nettoyages, produits spécialisés, voire une rénovation complète, l’odeur revient dès que le logement est refermé.
Dans cet article, nous présentons un cas réel de décontamination olfactive : un appartement fortement imprégné par l’urine de chats, que ni les travaux ni les recettes “maison” n’avaient pu sauver.Quand l’odeur d’urine de chat bloque la vente d’un appartement
Dans ce dossier, un appartement de ville devait être vendu suite au départ de l’occupant.
Problème : le logement présentait une odeur très forte d’urine de chats, perceptible dès l’entrée de l’immeuble.
Malgré un nettoyage complet, un lessivage des surfaces, la pose d’un nouveau sol stratifié et une peinture neuve, l’odeur persistait et se propageait dans plusieurs pièces.
Les visites s’enchaînaient, mais les acheteurs potentiels évoquaient tous la même chose : une odeur de pipi de chat mêlée à une odeur de renfermé, décourageant toute offre sérieuse.
L’agent immobilier constatait une dépréciation évidente de la valeur du bien et une impossibilité de le présenter correctement.
Pourquoi tous les nettoyages et les travaux ont échoué ?
Avant notre intervention, plusieurs tentatives avaient été faites :
- nettoyages à répétition avec détergents classiques,
- utilisation de produits “spécial urine de chat”,
- diffusion de désodorisants, bougies parfumées et sprays textiles,
- aération prolongée pendant plusieurs jours,
- remplacement des revêtements de sol et repeinte des murs.
Malgré cela,
l’appartement présentait toujours une odeur d’urine de chat persistante, un fond d’odeur de renfermé, des remontées d’odeur plus marquées lorsque le chauffage était allumé.
La cause :
- l’urine avait imprégné les anciens sols, plinthes et bas de murs,
- les travaux avaient enfermé les molécules dans les matériaux,
- les produits ménagers n’avaient agi qu’en surface, sans atteindre les cristaux d’acide urique et les composés organiques volatils logés en profondeur.
Tant qu’une neutralisation moléculaire n’était pas réalisée, l’odeur ne pouvait pas disparaître durablement.
Mettre en place un traitement professionnel de l’odeur d’urine de chats
Face à cette situation, il a été décidé de faire appel à un traitement professionnel de destruction d’odeurs, adapté aux contaminations lourdes d’urine de chats.
Le protocole a comporté plusieurs étapes :
1- Diagnostic technique et olfactif
- identification des pièces les plus touchées,
- repérage des zones de marquage urinaire probables,
- analyse des supports contaminés (sols, plinthes, murs, zones cachées).
2- Traitement spatial de l’air
- mise en œuvre de gaz secs actifs pour décomposer les molécules odorantes dans l’air,
- diffusion dans l’ensemble du volume, y compris dans les zones peu accessibles
3- Décontamination technique des surfaces
- traitement des sols, plinthes, murs, angles de pièces,
- traitement ciblé des matériaux poreux les plus imprégnés.
4- Traitement en profondeur des matériaux
- intervention sur les zones où l’urine avait migré sous les revêtements,
- utilisation de formulations bio-technologiques pour déstructurer les chaînes moléculaires responsables de l’odeur.
5- Ventilation contrôlée et contrôle olfactif final
- renouvellement de l’air intérieur,
- contrôle olfactif en présence du propriétaire et du professionnel mandaté,
- validation de la neutralisation des odeurs.
Les produits utilisés étaient non toxiques et biodégradables, compatibles avec les contraintes du bâtiment.
Résultat : un air neutre, un bien valorisé
À l’issue du traitement :
- l’odeur d’urine de chats avait disparu,
- l’odeur de renfermé associée avait également été neutralisée,
- le logement pouvait être de nouveau visité sans gêne olfactive.
- Les retours des visiteurs ont changé immédiatement : au lieu de remarques sur “une forte odeur de pipi de chat”,
- les nouvelles visites se concentraient sur la surface, la luminosité et l’agencement.
L’appartement a ainsi pu être repositionné correctement sur le marché, sans décote liée aux odeurs, permettant au propriétaire de préserver la valeur de son bien.Une odeur d’urine de chats qui persiste malgré le nettoyage, les produits spécialisés ou les travaux
n’est pas une fatalité, mais le signe d’une imprégnation profonde des matériaux.
Dans ce type de situation,
seul un traitement professionnel de neutralisation moléculaire permet d’éliminer durablement les odeurs, de stabiliser l’air intérieur et de redonner sa valeur au logement.
En cas de doute (logement invendable, location impossible, odeur qui remonte malgré plusieurs interventions), il est conseillé de faire réaliser un diagnostic à distance (photos, vidéos, échange téléphonique) pour définir le protocole le plus adapté.