L’odeur peut-elle s’imprégner dans les murs ou le béton ?

Oui. Les odeurs peuvent s’imprégner profondément dans les matériaux poreux, y compris les murs, enduits, chapes et bétons.
Ces supports absorbent et retiennent les composés organiques volatils (COV) responsables des nuisances olfactives, surtout après un sinistre (fioul, tabac, urine, post-mortem, humidité).
Même un nettoyage de surface ne suffit pas : les molécules odorantes pénètrent les micro-capillarités du matériau et s’y fixent durablement.

La solution ne consiste pas à masquer l’odeur, mais à neutraliser les molécules incrustées à l’intérieur des supports.
C’est pourquoi BST AERO utilise des procédés de neutralisation moléculaire capables de décomposer les composés odorants directement dans la masse du matériau, sans l’endommager.


Pourquoi les murs et bétons s’imprègnent-ils ?
Le béton, le plâtre, les joints ou les enduits sont des matériaux microporeux.
Lors d’un sinistre, la chaleur, l’humidité ou la pression d’air favorisent la migration des molécules odorantes en profondeur.
Une fois piégées, elles se libèrent lentement dans l’air intérieur, ce qui explique la persistence des odeurs, même après lavage ou aération.
Seul un traitement de neutralisation moléculaire à base de bio-films biologiques permet d’éliminer ces composés au cœur du support.

Odeurs d’hydrocarbures ou de fioul

Les hydrocarbures et fiouls s’infiltrent facilement dans les chapes et maçonneries, où ils se fixent durablement.
Leur neutralisation nécessite un traitement de gaz secs capable d’agir dans les porosités du béton et de décomposer les résidus pétroliers.

Odeurs de tabac et de cannabis

La nicotine, les goudrons et les terpènes pénètrent les peintures, enduits et murs poreux.
Même après lessivage, l’odeur peut réapparaître sous l’effet de la chaleur ou de l’humidité.
Un protocole de neutralisation moléculaire de l’air et des surfaces est alors indispensable pour traiter l’ensemble du volume intérieur et des matériaux.

Odeurs d’urine animale

L’ammoniac et l’urée contenus dans l’urine traversent souvent les revêtements pour imprégner les murs, plinthes ou sols en béton.
Lorsque le support brut est atteint, un traitement localisé en profondeur est nécessaire, parfois après dépose partielle ou complète des revêtements.
Les formulations biotechnologiques utilisées assurent une neutralisation complète sans endommager le matériau.

Odeurs post-mortem et putréfaction

Ces odeurs résultent de la décomposition organique et dégagent des molécules très puissantes, capables de s’infiltrer dans le plâtre, les chapes et le béton.
Elles nécessitent un traitement par gaz secs inertes et bio-films contrôlés, permettant d’atteindre les zones les plus imprégnées du bâti.
Une désinfection préalable complète le protocole de neutralisation olfactive.

Odeurs d’humidité, de renfermé et de moisissures

L’humidité favorise la fixation des molécules odorantes dans les parois et crée un environnement propice à la prolifération de micro-organismes.
Les spores et métabolites responsables de l’odeur se logent dans les pores du matériau.
Le traitement combine séchage technique et neutralisation moléculaire pour éliminer les odeurs et stabiliser durablement la qualité de l’air intérieur.


Des matériaux poreux, une neutralisation en profondeur
Les murs, enduits et bétons peuvent retenir les odeurs de manière durable après sinistre.
Les procédés de BST AERO agissent au cœur des matériaux, souvent sans démontage, grâce à des formulations biodégradables et non corrosives.
Cette approche assure une neutralisation en profondeur et une restauration complète de la qualité de l’air intérieur.

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