Certains matériaux absorbent les odeurs beaucoup plus profondément que d’autres, qu’il s’agisse d’odeurs d’urine, de fioul, de tabac froid, de renfermé, de moisissure ou de putréfaction.
La difficulté dépend surtout de leur porosité, de leur capacité d’absorption et du type de molécule odorante.Matériaux qui retiennent fortement les odeurs :
- Planchers bois, OSB, parquets et sous-couches fibreuses : véritables réservoirs olfactifs pour l’urine, l’humidité et le fioul.
- Chapes béton, enduits, parpaings : extrêmement microporeux, ils stockent durablement les COV, y compris les odeurs de renfermé et d’hydrocarbures.
- Moquettes, tapis, textiles, velours : structure fibreuse absorbant les molécules de tabac, d’urine, d’humidité et de putréfaction.
- Isolants (laine de verre, laine de roche, isolants soufflés) : parmi les matériaux les plus difficiles à assainir, car ils emprisonnent profondément les odeurs.
Matériaux peu sensibles aux odeurs : carrelage, verre, inox, stratifiés récents
Ces surfaces non poreuses n’absorbent pas les molécules mais nécessitent un traitement de surface et une neutralisation de l’air.
Pourquoi ces matériaux posent problème ?Leur porosité permet aux odeurs de migrer au cœur de la matière, rendant inefficaces les nettoyages classiques, la peinture ou l’aération.
Un traitement moléculaire professionnel est indispensable pour atteindre les zones infiltrées et neutraliser durablement les composés odorants.