Une
odeur d’urine de chats dans les parties communes (escaliers, paliers, couloirs, caves, locaux techniques) d’un immeuble est source de gêne, de plaintes répétées et de conflits entre occupants.
Elle se mélange souvent à une
odeur de renfermé, surtout dans les espaces peu ventilés (caves, sous-sols, cages d’escalier fermées).
Ce type de nuisance est fréquent lorsque :
- des chats ont accès régulièrement aux cages d’escalier, caves ou locaux poubelles,
- un logement fortement contaminé diffuse l’odeur vers les parties communes,
- des marquages urinaires répétés se produisent dans les recoins, paliers, dessous d’escaliers ou caves.
Les nettoyages classiques (eau, détergents, désodorisants) ne suffisent généralement pas, car :
- l’urine s’est incrustée dans les sols, plinthes, murs, marches ou enduits,
- les cristaux d’acide urique se réactivent avec l’humidité et la chaleur,
- l’odeur se propage le long des circulations d’air et des circulations verticales.
En cas d’odeur d’urine de chats dans les parties communes, il est recommandé de :
1-Signaler rapidement le problème au syndic
- Centraliser les plaintes et constater la réalité de la nuisance,
- identifier, si possible, la présence de chats dans l’immeuble ou la proximité d’un logement source.
2-Faire réaliser un diagnostic professionnel
- Repérage des zones les plus imprégnées : marches, paliers, recoins, caves, murs de circulation, etc.,
- évaluation de la contribution éventuelle d’un appartement fortement contaminé.
3-Mettre en place un traitement adapté aux parties communes : un simple nettoyage ne suffit pas : il est souvent nécessaire d’appliquer un traitement professionnel de neutralisation moléculaire, capable d’agir sur :l’air des circulations (escaliers, couloirs, caves), les sols, plinthes et murs imprégnés, les zones de marquage récurrent.
Lorsque les odeurs d’urine de chats se combinent à une
odeur de renfermé ou d’humidité, le traitement doit tenir compte à la fois des molécules liées à l’urine et des éventuels problèmes d’aération ou d’humidité des caves et circulations.
Un traitement professionnel correctement dimensionné permet de
stabiliser durablement la qualité de l’air dans les parties communes et de restaurer un niveau de confort compatible avec les exigences de la copropriété.